Le club c'est super, on arrive dans un trou paumé où les portables ne passent pas mais y a SP2 à la radio pour vous guider jusqu'au camping. Installation et feu vers le décollage juste au dessus du camping… trop travers, on fait un plouf.
Decollage à Cheylade
La tribu s'agrandit, nous finissons par occuper tout le bas du camping. Le lendemain, nous testons un nouveau décollage : Cheylade, le « chef » fait une approche très diplomatique de l'école utilisant le décollage et arrive à négocier, non sans mal, l'utilisation du site. Très beau soarings avec vue sur le plateau et possibilité de se poser partout, cela me fait énormément penser à la dune du Pyla. Retour camping : grillade apéro puis aligot le soir sous un gros orage.
Le lendemain nous partons faire un vol sur le site très bucolique du col d'Aulac, mais il peut très vite devenir engagé : devant, une vallée étroite, un plateau sur l'autre versant à la même hauteur que le décollage, résultat : le fond de vallée doit subir de sérieux rotors d'où obligation de monter. Ce que fait très bien SP2 qui part en tête. Toute la troupe décolle en décalé, ce qui fait que nous nous retrouvons en l'air avec 15 mn de
2.Au dessus de la brêche de Roland
décalage les uns avec les autres. Des thermiques très turbulents mais qui ne montent pas nous accueillent au niveau du décollage puis on finit, avec Jean-Pierre Fajole à trouver un thermique anémique dans la couche au dessus qui nous emmène au plafond : 2850 m. De là, n'étant jamais venu dans le coin, j'arrive à repérer le camping et les alentours. A la radio « cap au Nord-Est ». Bascule du GPS sur boussole pour voir ou est exactement le cap 45° et je commence à partir au nuage dans cette direction . SP2 et BA sont posés près d'un village mais on ne sait pas du tout où cela se trouve ! Nous les rejoignons avec Jean-Pierre Fajole en survolant un village , nous le décrivons d'en haut avec un étang, etc… pour que la récup puisse nous localiser (nous sommes en terra incognita) et posons avec une trentaine de kilomètres au compteur. Résultat, en arrivant devant le panneau du village nous découvrons que ce n'est pas le bon. La récup nous trouve malgré tout et nous ramène au camping. Pour le vol de groupe c'est loupé, mais bon, les conditions étaient chaudes pour s'extraire ! Au camping, comme tout le reste de la semaine : apéro, grillade.
Quelques vols à Cheylade et à Dienne, très joli site en pente douce, mais venté, et beaucoup de tournois de pétanques.
10.Repas du soir
Dans une accalmie météo nous décollons au dessus du camping et finissons par monter à 2000 m (500 m au dessus du plateau), nous partons quand même vent de cul avec le chef et Alain, pour se retrouver à gratter bas et légèrement sous le vent au fond de la vallée voisine. Je quitte le caillou pour aller chercher plus loin alors que Pascal et Alain sortent du point bas tout doucement. Je me dirige sous un nuage bien noir et je me fait catapulter : j'entends Pascal dire que Fred ressort du point bas mais heureusement que je n'ai qu'un vario sonore car je n'aurais pas voulu voir l'indication (> + 6-7). J'évite de trop monter et continue en direction de Murat pendant que Pascal et 2 autres pilotes font une fuite en avant, très basse, dont seul Pascal
... la pétanque est reine
ressortira. Je finis par poser au bout de 20-25 km alors que Pascal & co continuent. En 2 voitures retour au camping (le stop marche bien dans le Cantal) ou SP2 nous attend au bar. Nous récupérons tous le monde le soir venu et allons manger au super restaurant perché au pas de peyrol 1600 m : magnifique.
Conclusion : un super groupe dynamique, un lieu de vol fabuleux entouré d'immenses plateaux herbeux, idéal pour les débutants en cross n'ayant pas peur des vaches avec de très grandes cornes (mais très gentilles à part quand on est habillé en rouge de la tête au pied n'est-ce pas SP2).