L'idée trottait dans ma tête depuis un petit moment : faire découvrir le parapente autrement que par les mots ou par procuration en confiant mes « baptisables » à quelqu'un. La qualification biplace me tentait… JP était motivé aussi. Plus on est de fou plus on rit, nous voilà partis pour les 2 jours de préformation à Aucun (Hautes Pyrénées).
Premier jour gonflages en solo le matin, l'après midi en bi. Ce n'est pas évident d'adopter un frère siamois en si peu de temps : « avance, à droite, non l'autre droite, cours, stop, aïe !… ». Laurent Chamerat, attend le mouvement parfait.
Le lendemain, premier vol en biplace, au décollage reviennent des petites angoisses de débutant : « Ah tiens, tu veux y aller en premier ? … » Ce n'est pas une mince affaire de prendre quelqu'un sous son aile ! Une fois en l'air on se retrouve avec une tête devant (merci pour le paysage !). Ensuite on discute un petit peu : "ça va ? Bien assis ?"
Arrive le moment de l'atterrissage, « finale à 10 mètres sol avec prise de vitesse maximum « qu'il a dit le maître ! Oups, ça va drôlement vite le biplace ! Avant de tangenter le sol, freinage un peu comme aux anneaux en gymnastique. Nous touchons le sol et revoici le quadripède mal latéralisé qui essaye de ne pas s'emmêler les pinceaux.
Pour la suite, trois types de formations sont possibles (compactée, modulaire ou à la carte), nous avons choisi la formation à la carte, en école ffvl. Mais là, il faut se bouger, trouver une école, un biplace et des passagers cobayes volants ou déjà biplaceurs.
Les vols et les passagers se succèdent, l'assurance vient, le plaisir en est accru. Il faut maîtriser tous les types de décollages et d'atterrissages : avec vent, sans vent, avec des poids lourds, des légers et… potasser la théorie pour l'examen final.
Quelle facilité pour expliquer comment on se dirige, on descend ou on monte ! Quel plaisir de discuter avec ses amis dans l'air calme des soarings du soir ; de partager leurs découvertes, de revivre avec eux les émotions des premiers instants !
S'attendrir ensemble d'un bambi qui détale sous nos pieds ou essayer de bombarder les autres volants de cailloux…
Merci à tous mes dévoués sacs de lest : Alain, Bernard S., BD, Pascal B., JP et à tous mes efficaces conseillers.
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