C'est un dimanche 18 octobre de l'an de grâce 2009 que Sainte Hélène invite à la lévitation automnale sur le Mont SURE. Saint Pat lou teignous s'inquiétant de l'éloignement préfèrera MILLAU (les voies du Saint Pat sont impénétrables…). "N'est-il point un fait que le Mont SURE n'est point propice au pèlerinage…surtout au regard du pelage de fondement du jour ?", s'interroge Saint Choin.

Bon bref, Je téléphone a 12h40 un tantinet affolé aux DAVIT's (voyant les arbres bouger, je ne pensais pas voler aujourd'hui). Et deux conversations plus tard, rendez-vous est pris. BD vole et Hélène nous véhicule.

A 14h00, nous sommes au déco. Vent modéré de Nord-Ouest, pas mal. BD se prépare et décolle. Le grattage n'est pas gagné, ça tend plutôt à descendre. Je me prépare, BD me déconseille de serrer le rocher, et pouf ! Plus de radio (cochonneries d'accu mous de la charge !). Je décolle et nous luttons genre danse du tapis : le bisous sur 2 m².

Oh ! Miracle, un thermique salvateur nous hisse et nous décale sur le LIAUSSON. BD sort son épingle du jeu alors que je chatouille le Mont LIAUSSON. Mais c'est que ça contre fort en Nord ! Bon ben je m'avance pour ne pas poser dans les arbres, mais pas dans l'optique de poser…Mais le BD il a compris l'inverse lui, et sans radio... Je le vois disparaître derrière la crête du LIAUSSON, alors que je me refais non loin du village. Je m'engage dans la vallée et j'aperçois le BD posé dans un champ près de VILLENEUVETTE. Ironie du sort, je fais un petit 950 m pour continuer en pensant qu'un petit mot à la radio nous aurait permis de continuer ensemble.

Ensuite, un saute-mouton, ou plutôt un saute-villages, avec quelques points bas : un petit 420 m sur PAULHAN et un non moins beau 240 m sur LEZIGNAN-LA-CEBE. Sur LEZIGNAN, après une bonne tabasse, je monte correctement en élaborant le plan de la suite du vol : direction PEZENAS avec un contre et une TMA à 1350 m ou direction MONTAGNAC dans la dérive et une TMA à 750 m ? Mouais, une fois à PEZENAS je suis coincé, donc feu vers MONTAGNAC et je quitte mon ascenseur à 650 m pensant que c'est la limite.

Donc MONTAGNAC, AUMES (je continue mon saute-villages) et j'hésite à me lancer vers BESSILLES. Il faut dire que le choix de se vacher soit dans une vigne, soit dans un bois est limité. Me grattant le menton, ne voilà t-y pas que ça se met à monter de partout ? ? ? Ah ben dans ces conditions, je traverse…mais ça monte de trop sur le coup (je pense toujours la TMA à 650 m) !

La suite du vol se limite à la gestion du cap et de l'altitude. Les yeux rivés sur le taux de chute au vario, l'altitude et la vitesse du GPS, je gère le tout à coup d'oreilles plus ou moins accélérées et pilotage au fessier, que la nature m'a doté proéminent.

Avec tout ça, je n'ai pas pris de photo, mais croyez-moi, la vue de la mer contrastant avec la plaine, le tout baigné dans une luminosité d'automne : magique !

Et c'est la fin du vol sur le site d'éco-lagunage de MEZE, pas fâché de poser avec une vitesse sol de 6 km/h maxi. Tout joyeux, j'appelle Hélène qui se dévouera pour venir me chercher.

Pour un petit vol de fin de saison, et de la SURE ! C'était la grande surprise de ce Dimanche (41,24 km avec 2 points de contournements, plaf à 1200 m, 1h40 de vol et 63 km/h max).

Merci aux DAVIT's : BD pour le début de vol et Hélène pour cette récup de rêve.

Franchoin.

Les images jointes

Tit'bière sur le port de MEZE.

Je ne comptais pas me ballader là ce dimanche !

 

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