Pendant la montée au déco, P'tit Louis nous mettait déjà l'eau à la bouche : "hier, des pilotes ont fait des circuits en grand local autour de Millau ...". Mais bon hier, c'était hier ... fasse que ça en fasse autant aujourd'hui !
Au déco, les vautours étiquetés Cabri'air envahissent la place : Alain, SP2, Eric N., Louis, JP, Didier V., M&M, William, claude et CLAUDE, Jean-Marie, ... et j'en passe !
Déco vers 14H30 ... les thermiques ont du mal à sauter la petite couche d'inversion annoncée et les conditions sont cycliques à souhait. Plaf à 1500, cap sur Carbassas, combat en basse couche dans du thermique sous le vent (un petit NNE traîne par là) pour finalement ressortir ... du côté de la Puncho.
Pendant ce temps, certains, mieux synchronisés avec les thermiques, passent au-dessus et foncent vers la Cresse ... et d'autres, visiblement à contre-temps, s'enfoncent irrémédiablement vers le plancher des vaches.
Plaf à 1900, et recap vers Carbassas en compagnie de JP et d'Olive. A la Croix de Paulhe, ils mettent le cap sur le pic d'Andan, alors que nous continuons vers la Cresse avec Mylène et William, pour aller rejoindre les Louis, Alain, Jean-Marie et Eric.
Plaf à peu près groupé à la Cresse (sauf Mylène ... mais nous en reparlerons), puis la bande de vautours enchaîne : Pic d'andan, la gare de péage, Brunas ... entre les confluences et les thermiques, ça monte partout ... même plus besoin d'enrouler.
Le vol se clôture par un retour victorieux au golf, avec une transition Brunas-Puncho dans du +3 m/s régulier ! William, parti à 2400 m de Brunas, en pleure encore.
Ah, j'oubliai le cas Mylène : aller à la Cresse n'était pas simple, mais une fois sur place, le thermique était garanti : il suffisait de se mettre au relief et de patienter un peu. A notre grand désarroi, nous avons assisté, impuissants, à un véritable suicide ... était-ce la voix chaleureuse de son M(entor-ari) entendu à la radio qui l'a faite chavirer ? Où une envie pressante de rejoindre la plancher des vaches ? Toujours est-il que notre Mylène a préféré l'option fuyons-vent-de-cul-c'est-perdu-d'avance ... un peu comme si, arrivée à 1 m du sommet de l'Everest, elle disait "trop dur, j'abandonne" !