Cette année la sortie d'été a eu lieu à Saint Martin en Vercors, petit village tranquille de la Haute Drôme, au milieu d'une vallée verdoyante aux reliefs mêlant rondeurs et verticalité insolente (il y avait du contraste !).
René en parfait paysan nous accueille dans son champ (camping) aménagé avec des sanitaires grand luxe ! (humour) dans la maison d'à côté. Mais sa salade était bonne …
Cette année pas de bâche tendue mais la tente « empruntée » au CDVL nous a abrité pour les habituels repas et soirée animées.
Un fabuleux terrain de jeux pour nos volatiles d'autant plus que le décollage se situait à un petit quart d'heure, et l'aterro (non officiel) au beau milieu du camping. Notre hôte s'est chargé aimablement de placer les nouveaux arrivants afin que notre piste d'atterrissage soit toujours dégagée [ça lui assurait une animation appréciée en particulier par les hollandais(es)]
Le massif qui s'étend au nord sur 5 kilomètres se compose essentiellement de falaises qui se prolongent après les gorges (très profondes et dentelées) de la Bourne mais les thermiques faiblards et les plafonds très bas nous ont obligé à rester jouer sur ce premier massif pas toujours évident à apprivoiser. Nous y avons quand même volé quasiment tous les jours.
Parmi les quelques vols de groupe dont nous nous sommes délectés dans cette magnifique vallée, il y en a eu un superbe de 24 km qui nous a permis, après un aller-retour à la Bourne, de redescendre vers le sud, sur la gauche du déco, jusqu'à Rousset en Vercors (juste avant les falaises qui plongent vers le Diois).
Quand la tendance Nord s'installait (attention, pas trop fort quand même), la solution de repli était Côte 2000 à Villard de Lans où nous pouvions accéder au décollage avec les télécabines (+ 30 mn de marche). Des vols assez turbulents, surtout au niveau de l'atterrissage , un vrai chaudron (n'est-ce pas Bédé) où les manches à air n'arrivaient pas à s'accorder. Nous avons tout de même été récompensés de nos efforts par un aller-retour à une dizaine de pilotes sur les falaises Est, bien gardées par le gaillard « Cornafion » et dominant la vallée de Grenoble en un bel à-pic vertigineux
Les plafonds à 2500 que nous n'avons jamais atteint ont été largement compensés par un décor grandiose, 2 semaines ensoleillées, des vols sympathiques (même si les cross sont restés modestes en ne dépassant pas les 35 km) et … une super ambiance !