Ciel idéal dimanche à Millau. Le mondial de pétanque occupait la nouvelle place au golf et les voitures une grande partie de l'attéro. Une bonne occasion d'aller chercher ailleurs pour se poser.
Ah du monde il y en avait au Golf.mais peu de parapentistes et encore moins de Cabres ; restait plus qu'à taper le stop pour monter à la Puncho. Pris en charge par Mouka au rond-point. Tiens, depuis mon départ de chez des amis à Sauclières la balise a changer d'orientation, de Nord ouest elle a viré sud ouest. Donc déco sud. Les nuages continuent de défiler en N/O. Juste trois ailes en l'air, qui montent bien et autant de biplaces qui engrangent les tunes.
Déco sans problème (après le rateau de Vissou...), une fois en l'air c'est pas de la tarte, je me demande si je vais aller bien loin, faut dire un peu de sud et un peu de nord c'est parfait pour une ambiance rock'n roll. Enfin me voilà à 1500m où l'air est plus homogène. Direction le Causse noir où partout des rues de nuages invitent à une grande ballade en direction de l'Aigoual. Certains cums se défont et le mien se vaporise ; me voilà à 100m sol à coté de Saint André de Vézines. Mouka a été moins rapide mais il est toujours au plaf. Ca m'apprendra à avoir le feu au cul. Je regarde le paysan qui charge de la paille quand le vario se décide à causer. D'abord du petit, puis plus ça monte, plus ça va vite ; enfin sauvé ; ça m'a calmé pour la suite du vol. La crème du club m'a toujours dit : le plaf avant tout ; je comprend pourquoi.
Maintenant je joue à saute nuages, et j'arrive à la bifurcation de ma route et celle de Mouka, qui continue en direction de l'Aigoual. Nous sommes à 2200m à hauteur de Lanuéjols. Je tourne vers la droite en direction du Sud et met le cap vers Sauclières. Une décision difficile car j'abandonne la route pavée de jolis cum, pour entreprendre une traversée limpide, sans nuage. Thermique bleu sur le Causse-Bégon, j'ai perdu pas mal de hauteur en franchissant le Trévezel. Je passe au dessus de la Dourbie et apperçois Sauclières. Et encore un thermique, cette fois-ci au dessus de la forêt de Saint jean du Bruel.
Il n'y a plus qu'à faire les oreilles pour poser à coté de la ferme du Bénéfire à Sauclières, car ça monte partout. J'ai réalisé un vieux rêve, de poser chez les amis, après un cross de 35km en 1h20 de vol.