Mardi 26 Août : Vissou 13h Nord-Ouest ; 14h Nord Ouest ; 15h Nord Ouest ! ! !
Les souris piaffent d'impatience : « on n'aurait jamais dû écouter le matou, ça ne volera pas au Vissou aujourd'hui ! » répétaient elles inlassablement… Mais le matou restait imperturbable : « et puisque ça ne vole pas en sud, essayons le nord ! » Là , les souris étaient prêtes à enfermer le matou à l'hôpital psychiatrique !
L'aile étalée dans un virage en épingle à cheveux, le matou attend « la bouffe », lève la voile et le voilà parti… il mooonte dans le thermique (+5 régulier), continue dans la confluence ! Panne de GPS, tant pis, le matou aperçoit le panier au loin et y fonce ; au dessus du village, ça remonte de plus belle ; mais TMA oblige… 20 minutes de descente forcée pour poser à côté de chez lui à Pauhan.
Et ronronnement de plaisir à retrouver le panier, simplement !
Ps : Un faux pas cependant, le matou n'avait pas pris son appareil photo pour ce moment unique après plus de 10 ans d'errance à Vissou ponctués uniquement de vols en sud vers le Nord, l'Est ou l'Ouest Le sud est rentré vers 16h pour les souris patientes qui se sont régalées.
Alors, pour plus de précision sur la question, y a un antécédent... il y a quelques années, Laurent Garcia, après avoir décollé en sud (je crois) a profité d'un changement d'orientation du vent pour rentrer chez lui, à Villeveyrac (au Sud Est de Vissou) il pourra certainement rectifier si j'ai faux...
En fait, à ma connaissance, il y a 2 antécédents. Le premier c'est bien moi mais j'ai décollé face Nord. J'étale la voile dans le dernier lacet, tout en haut. Peu après avoir décollé, je n'avance plus, je recule. Je décide de partir vent de cul pour aller poser à Cabrière. Mais je suis plus bas que le pic, donc je traverse une zone de grosses turbulences. J'arrive toutefois à garder la voile au-dessus de la tête. Je refais un petit plein sur le petit relief à l'Est de Cabrière mais je subi encore les remous de la masse d'air dû au pic. Je bascule en plaine pour poser, mais de petites bulles en petites bulles j'arrive jusqu'à Paulhan, assez bas. Les enfants qui jouent dans la cour de l'école me font des signes de la main. Ensuite je prends l'ascenseur qui m'emmènera jusqu'à 1600 m (désolé pour la TMA, mais il y a prescription, c'était il y a plus de 10 ans), à l'aplomp de Montagnac. Là, je me vois déjà poser sur la plage. Mais la brise aura raison de moi. Je décide donc de profiter de la petite confluence qui s'est établi entre la tram et la brise pour bifurquer vers Villeveyrac où je poserais, à 500 m de chez moi. C'était en mars 1997, me semble-t-il. Le deuxième cas, c'est peu de temps après moi, Christophe Cathala a décollé face Nord et posé entre Bessille et Montagnac. Si la plaine n'était pas soumis à la réglementation aérienne (TMA), avec les performances des voiles actuelles mais surtout le bon niveau des pilotes du club, le vol Vissou/la mer serait devenu un classique. Voilà pour la petite histoire et désolé pour la longueur du texte mais c'est plus fort que moi, quand il faut écrire ou raconter, je le fais en détail. Laurent
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