Toutes les conditions n'étaient pas spécialement réunies pour une bonne journée : pas de radio, dernier à décoller, tout le monde s'en va, et moi je ne monte pas, je zérote au niveau du pic.
Et puis, le thermique salvateur, 900, ça suffit pour continuer, je décale vers le Mont Mars, puis Octon. Mais ça baisse sérieusement, et je cherche déjà ou poser, mais non, ça y est, je la vois, la gommette rouge de Bernard. Je fais le plein, au-delà de la limite autorisée (constat fait à l'attero). Et maintenant ?
Aucune voile en vue, je ne sais pas ou aller. Il faut choisir, ce sera Villecun . Mis à part quelques bulettes, je ne vais rien trouver et je me pose très près de la route en m'assurant qu'il n'y a personne dans le coin qui viendrai me chercher des noises.
Pliage, petite marche jusqu'au carrefour Lavalette-Le Puech, coup de fil de BD pour la récup, et puis l'attente à l'ombre, bercé par le bruit d'une cascade. D'une cascade ? Petite visite en contrebas du pont, et là ... paradisiaque, la cascade et un petit trou d'eau, juste pour moi. Que du bonheur...
Mais le destin me rattrape, Sergio me récupère, et nous voilà repartis pour le Vissou , pour le vol du soir. Décollage raté je me fais reculer et je tape fort sur les pierres plates au sommet du déco.
Direction les urgences de Lapeyronie, résultat : traumatisme au niveau du coude et de l'avant bras droit avec large plaie cutanée confuse, abrasions corticales de l'ulna et lésions aponévrotiques...
Et dire que le lendemain j'avais un RDV avec Michel Pujol en mairie de Cabriéres pour défendre le dossier d'aménagement de l'aire de décollage de Vissou, dont l'argument principal du projet est la SECURITE...
Je serai donc absent quelques temps. Mon plus gros souci, c'est que Grand Claude profite lâchement de mon absence pou rallier la Sérane avant moi.
Merci à tous ce qui m'ont entourer, Hélène, Serge, Bernard, Paul et les autres.